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Jean-Paul Malaval
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Sur le plateau du causse Méjean, querelle et rivalités entre un éleveur de moutons et un propriétaire forestier
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
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Fiche détaillée
Préface
Richard Combelle consacre sa fortune au boisement irraisonné du Méjean. Le pin noir, vorace en diable, essaime à tout-va et détruit un précieux écosystème. Patcha, en guerre contre le propriétaire forestier, pousse son troupeau de moutons à dévorer les jeunes résineux pour reconquérir son espace vital.
Cette rivalité passionne un journaliste installé sur le causse Méjean, où vit une communauté bigarrée et marginale. Peu à peu, les passions s'exacerbent dans le village de Rougerol... jusqu'au drame inéluctable.
La coexistence des moutons et des pins, étudiée à la loupe dans un roman…
Richard Combelle est un homme qui consacre sa fin de vie et sa fortune au reboisement du Causse Méjean. Frédérik Charme est journaliste et se bat pour que les paysages qu’il aime conservent leur authenticité et surtout les moutons de Patcha, son ami éleveur. Mais face à un homme qui ne tient plus à rien et qui possède tout, comment lui faire entendre raison ? Comment faire cohabiter deux cultures aussi différentes ?
Que j’ai aimé cette balade sur le Causse ! Combien de souvenirs sont revenus liés au dernier voyage autour de Sainte Enimie et de Florac ! Ce n’était pas la même époque mais la sauvagerie, le silence du Méjean sont restés dans ma tête. Alors, m’y replonger et suivre sur une carte les déplacements d’Esther qui réalise des relevés topographiques des menhirs et dolmens m’a procuré un vif plaisir.
Nous faisons le grand écart en permanence entre des souvenirs d’Algérie chez un vieux monsieur, des recherches liées à l’occupation des tribus hallstattiennes, des moments de vie auprès du Club des suppliantes et toujours au centre, la vie malmenée d’un journaliste qui se cherche. Il y a des passages intenses comme lors de la réflexion d’un père qui comprend qu’il ne pourra pas s’expliquer avec sa fille, d’autres plus teintés d’écologie lorsque nous entendons parler du loup et d’autres plus couleur locale avec les « pécoles », la « montée au patus » et « parler au parrot ». Au détour d’une page aussi, ce que j’aime : un vin le Maucaillou ; un fromage, le Fédou.
C’est donc une plongée en Corrèze que je vous propose, entre grands espaces et quête existentielle.