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Rédaction
Hors-Série
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Une histoire qui, depuis six siècles, modèle la ville, son architecture et son économie. Un héritage qui se perpétue aujourd'hui : 300.000 couteaux sont produits chaque jour sur le bassin de Thiers dans des entreprises au profil disparate, de l'atelier où l'on perpétue la tradition du geste sur des machines plus que centenaires, quand d'autres sont passés à l'heure du 2.0.
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
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Fiche détaillée
À propos
La mémoire d’un premier couteau
Nous portons tous en nous la mémoire d’un premier couteau. Un attachement depuis l’enfance, rappel de nos épées de bois des Zorro et mousquetaires que nous étions dans les cours de récré. De ce couteau que nous ont remis, un jour à table, nos parents, jugeant que nous étions assez grands pour nous affranchir des seules fourchette et cuillère. De ce petit Laguiole au manche d’ivoire, transmis comme un trésor, un legs familial, par un grand-père à l’oeil mouillé. Ou de ces ménagères, que l’on se passait dans les familles, le jour des noces. A Thiers, cette mémoire imprègne murs, paysages et habitants depuis huit siècles. Huit siècles d’évolutions, de progrès, de recherches faits par des hommes et femmes passionnés qui nous ont ouvert leurs ateliers, leurs coeurs et leurs histoires. Huit siècles de sacrifices et de labeur aussi, dans un petit atelier
avec sa solitude tout juste troublée par le bruit du marteau sur l’enclume ; dans l’humidité de la rivière toute proche, couché, avec pour ronron le bruit assourdissant des marteaux d’une usine. Des histoires de familles aussi, sur plusieurs générations, où l’on n’a pu lutter contre l’hérédité familiale ou, au contraire, on s’y est pleinement consacré. Des couteliers, partis de rien, d’un bout de terre sur la Durolle, d’une petite maison familiale dans les rues pentues de Thiers ou d’un atelier de la montagne thiernoise et qui ont finalement conquis le monde. De façon brillante, en s’imposant sur les plus grandes tables, parfois dans ces moments-clés de l’histoire qui se sont réglés autour d’un dîner ou en se glissant dans les poches des plus illustres. Et de façon discrète, dans l’intimité de nos repas de famille. C’était un juste retour des choses que de leur consacrer ce hors-série.
Une dette de l’enfance.
François Jaulhac
Pas mal.
Je suis surpris que toutes les entreprises de coutellerie ne figurent pas dans ce livre.
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