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Novembre-Décembre 2018
Au programme de ce nouveau numéro Spécial Travaux Publics de La Montagne Entreprendre :
PRÉLÈVEMENT A LA SOURCE : Les entreprises sont elles prêtes en Auvergne ?
PICTURE : Leader mondial de l’équipement des sports de glisse
INTERNATIONAL : les clés pour se développer à l’export
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
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ÉDITO de Sandrine THOMAS
Vivement le retour des grues
Vous connaissez le dicton : « Quand le bâtiment va, tout va ». Cette antienne pourrait aussi s’appliquer aux Travaux Publics, secteur d’activité que l’on amalgame souvent à tort avec celui de la construction pure. D’une touche plus poétique, nous préférerons faire le parallèle avec les grues qui, par leur migration, marquent les saisons et donnent une idée des temps à venir.
Les grues qui pointent dans le ciel sont un des vrais bons baromètres des Travaux Publics. Elle sont un indicateur de l’activité. Force est de constater que depuis une dizaine d’années, elles n’ont malheureusement pas bouché l’horizon auvergnat. Les TP ont subi la crise de plein fouet et restent encore sous tension. La faute à la baisse des dotations de l’Etat notamment, qui n’invite pas les collectivités à investir. Et comme ces dernières sont le principal fournisseur d’activités, tout le secteur a du mal à repartir et se contente, avec un brin de soulagement, de reconnaître que la baisse a été enrayée.
Le printemps tant attendu n’est donc sans doute pas pour demain. Alors, par la voix de son porte-parole, Pierre Berger, aujourd’hui à la tête de la Fédération de la grande région, la filière s’accroche au moindre signe de Paris susceptible de lui redonner l’espoir. La nécessité de réduire les fuites d’eau en était un ; la réflexion sur l’écotaxe un autre. Mais une bonne nouvelle est parfois chassée par une mauvaise. L’augmentation des taxes sur le gasoil constitue un gros nuage noir sur l’effet de relance.
L’éclaircie pourrait finalement venir du temps qui passe. Plus les réfections et l’entretien du réseau routier ont tardé, plus ils deviennent une nécessité. En attendant des jours meilleurs, la profession fait le dos rond et s’active, par la formation et l’innovation, à être prête quand il le faudra…