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Edito de Didier Lagedamon
Fini le temps des oiseaux
Le zoo de Beauval ne s’est pas invité dans le Top 5 mondial des parcs animaliers par hasard. A l’origine de cette success story, la famille Delord a parfois dû jouer des coudes avec les banquiers. Sur fond de crise mondiale des subprimes, lorsque certains établissements financiers sortent affaiblis des années 2000, les propriétaires choisissent de pousser les curseurs à Saint-Aignan. En plein Loir-et-Cher. La stratégie est rosée. Le retour, gagnant.
Depuis, les touristes viennent, jusque de l’étranger, immortaliser des animaux rares. A l’instar des pandas qui, dès 2012, déplacent les foules. Leur arrivée retentit en monnaie sonnante et trébuchante. La barre symbolique du million de visiteurs est franchie. L’effet panda, les Delord ne s’en contentent pas.
Cinq ans plus tard, ils réalisent un autre coup de com magistral. Sous le regard du monde entier, ils mettent en scène la naissance d’un bébé panda. La marraine n’est autre que la première dame de France. Les images de Yuan Meng au côté de Brigitte Macron font le tour du monde. La Chine tombe même sous le charme.
À l’image des plus grands parcs d’attraction, Beauval s’est appliqué une vieille recette infaillible, une combinaison entre nouveautés et hospitalité. En terme de « revisite », les nouvelles attractions sont un passage obligé. Cet été, autant les diables de Tasmanie que la nouvelle flotte de télécabines suspendues à 45 mètres au-dessus du sol, mériteront le déplacement.
Quant à l’accueil de ses visiteurs, le parc a tout prévu. Il dispose désormais de quatre cents chambres sur place. Soit quatre hôtels qui lui rapportent plus de 18 millions d’euros par an. Le zoo Parc se mesure sans complexe avec les plus grands parcs d’attraction au monde.
En terme de flux, il a le Futuroscope en point de mire, et grignote, petit à petit, son retard sur le Puy du Fou. C’est dire le chemin parcouru depuis l’émergence, au début des années quatre-vingt, d’un parc à oiseaux niché au milieu de nulle part. Un million et demi de visiteurs affluent désormais à Beauval. Et, à ce rythme, la barre des deux millions d’entrées n’est plus du tout une chimère. Le Centre Val de Loire peut continuer à se frotter les mains.