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EDITO de Thierry Gauthier
OPPORTUNITÉ
Ce numéro de l’été 2020 de votre magazine n’est pas comme les autres. Imaginé avant la crise sanitaire, conçu en partie pendant le confinement, remanié et finalisé dans la foulée du déconfinement, il est d’abord et avant tout le reflet de l’état d’esprit de l’équipe de Massif Central, une équipe profondément ancrée dans son territoire, attachée à notre art de vivre, à notre façon d’être, et désireuse de mettre à profit chaque épreuve pour en faire un atout, une opportunité, une occasion rêvée de repenser nos pratiques. Point de militantisme dans cette ligne de conduite, juste la volonté de regarder la réalité en face, en commençant par respecter cette nature qui a vite eu fait de reprendre ses droits…
Ce numéro, nous l’avons donc voulu comme une bouffée d’oxygène, un bol d’air frais, une orgie de verdure, une incitation à retrouver sentes et chemins. Pour cela, nous sommes revenus aux bases avec la sélection photographique (forcément subjective) de douze sites remarquables. Ils sont notre fierté tout autant qu’ils constituent la promesse d’un tourisme vert, vrai, valorisant au moment où la France s’apprête à devenir la destination quasi-exclusive des Français en cet été inédit. En réalisant ce numéro 135, nous n’avons pas seulement voulu satisfaire les envies de randonnées, en proposant huit itinéraires triés sur le volet. Nous vous invitons aussi à une balade dans le temps, au travers notamment de l’évocation du projet anachronique de la ligne Transcévenole, un portrait de Georges Desdevises du Dézert sans oublier notre dossier trimestriel consacré aux musiques du Massif central.
Cette histoire riche, notre région a toujours su la mettre à profit pour poser les bases de son avenir et s’apercevoir souvent que « c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleurs soupes » !
Dans son article titré Les vertus du jardin, Sébastien Bano affirme avec force qu’après une crise sans précédent, nos jardins et vergers peuvent tout à fait jouer un rôle notable dans ce « monde d’après » que nous devons imaginer.
Pour lui, « le jardin et le travail de la terre offrent un lien précieux, salutaire, avec les lois du vivant, avec tout ce qui fait de nous des humains et non des machines. Faisons en sorte d’y trouver les graines de la sagesse et de l’espoir ».
Une belle opportunité s’offre à nous…